Erin Smith, c’est la reine des voyages gluten free. Alors, quand on a su que cette blogueuse américaine venait en France, on a pris rendez-vous pour un petit débriefing. Ses meilleurs souvenirs et ses adresses coup de cœur, elle les partage avec gourmandise.
Ses restaurants et pâtisseries préférés.
Ooohh, la liste est longue, voilà des années qu’Erin Smith préparait ce voyage à Paris ! Dans le tiercé de tête, on trouve l’inévitable Noglu, la boulangerie Chambelland (« j’y suis retournée plusieurs fois », s’amuse l’Américaine) et le restaurant Thaï Kapunka (« j’adore la nourriture thaï en général mais voir en plus une pancarte 100% gluten free sur la devanture, ça m’a vraiment rassurée », raconte-t-elle). Petit coup de cœur après avoir visité la Tour Eiffel : la Crêperie Framboise, à quelques pas de là, dans le 16è arrondissement.
Un « cocorico » pour les supermarchés.
« Carrefour, Mark’s & Spencer, Monoprix : je suis allée faire un tour dans ces magasins juste pour voir ce qu’ils proposaient comme produits gluten free », raconte Erin Smith. Parmi les bonnes surprises pour cette Américaine : la marque Gerblé avec ses « étiquettes très claires ». « En vacances en Italie, j’étais sûre de trouver des produits sans gluten à la pharmacie. C’était rassurant mais pas très pratique. En France, j’ai été surprise de trouver beaucoup de produits GF dans les supermarchés. La sélection est peut-être un peu moins étendue qu’aux États-Unis mais j’ai réussi à trouver mon bonheur », remarque la blogueuse.
Attention à la bière déglutinisée.
C’est ce qu’on appelle un choc culturel. Aux Etats-Unis, la bière déglutinisée n’a pas le droit d’arborer une étiquette gluten free. Surprise donc pour Erin Smith quand elle a découvert que la bière sans gluten qu’elle avait commandée au restaurant était en réalité une version déglutinisée. « Elle avait l’air délicieuse, mais je ne l’ai pas goûtée, ce genre de produits me rend malade », raconte la blogueuse.
Une baguette sous le bras.
Autre pays, autres mœurs : Erin Smith a été ravie de pouvoir débarquer au restaurant ou au café avec un pain sans gluten acheté dans une boulangerie spécialisée. « Aux États-Unis, je n’aurais pas du tout osé le faire, les gens auraient trouvé ça vraiment bizarre. Mais en France, personne ne m’a rien dit et c’était très pratique », témoigne-t-elle.
Sa « translation card ».
Erin est une fille super, super organisée. Des années qu’elle préparait ce voyage à Paris, sans parler français. Alors, pour être sûre d’être bien comprise, elle a copié/collé sur internet une « translation card », une petite notice en version française pour expliquer qu’elle est cœliaque et qu’elle ne peut pas manger de gluten. Une super idée si vous prévoyez de voyager bientôt dans un pays dont vous ne maîtrisez pas (du tout) la langue. Mais, même avec une « translation card », c’est parfois difficile de se faire comprendre. « Dans un restaurant, les serveurs ne savaient pas trop de quoi je parlais. Mais ils m’ont servi gentiment une omelette, et c’était très bien comme ça », raconte Erin Smith.
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