Où en est la recherche sur la sensibilité au gluten ? On a fouillé les publications universitaires pour vous faire un topo en bonne et due forme histoire que vous puissiez en parler à votre entourage en connaissance de cause !
La recherche sur la sensibilité au gluten
La sensibilité au gluten c’est compliqué
La sensibilité au gluten est un ovni dans la communauté médicale scientifique : mal définie, peu comprise, car ses symptômes sont peu circonscrits, souvent auto-diagnostiquée, elle a tout d’un caméléon cachant derrière elle de multiples maux.
Il n’en reste que le nombre de mangeurs sans gluten ne cesse de croître et nombre d’entre eux affirment se sentir mieux en évitant d’en consommer. Qu’en penser alors ?
Pas encore de consensus pour la recherche sur la sensibilité au gluten
Un consensus n’a pas encore émergé pour la recherche sur la sensibilité au gluten.
Certains n’y croient pas – « c’est dans la tête », d’autres sont septiques devant l’amélioration de l’état de santé des patients – « le gluten ne serait peut-être pas le véritable coupable », et d’autres enfin y voient une affection dont les mécanismes ne sont tout simplement pas encore compris, mais qui mérite d’être explorée.
Dans ce tohu-bohu scientifique, tentons de faire le point sur l’avancée des recherches sur la sensibilité au gluten non-cœliaque.
Quand parle-t-on de sensibilité au gluten non-cœliaque ?
Allergie, intolérance et sensibilité au gluten : les bases !
Il existe trois grands types d’affection impliquant le blé.
L’allergie au blé, qui peut se manifester immédiatement après contact avec du blé, ou avec un peu de retard, et présente les symptômes typiques de l’allergie, comme des réactions cutanées, mais aussi des troubles gastro-intestinaux. C’est ici le même mécanisme en jeu que lorsqu’on est allergique aux abeilles, ou aux cacahuètes, il faut bannir le blé à tout prix.
Vient ensuite la maladie cœliaque, qui est la conséquence d’une réaction immunitaire contre les protéines de gluten et est favorisée par une prédisposition génétique. Aussi appelée intolérance au gluten, elle nécessite également une éviction totale du gluten, y compris les traces !
Et enfin la petite dernière, dont on parle beaucoup récemment : la sensibilité au gluten, qui présente des symptômes ressemblant à ceux de la maladie coeliaque, mais sans les complications à long-terme liées à celle-ci. Les manifestations sont notamment gastro-intestinales : des diarrhées, des ballonnements, l’indigestion… mais également plus globales, touchant l’ensemble du corps : la fatigue, l’irritabilité, l’anxiété, la dépression.
Comment déceler une sensibilité au gluten non-cœliaque ?
Contrairement à l’allergie au blé ou à la maladie cœliaque, aucun test n’existe pour diagnostiquer de manière fiable la sensibilité au gluten.
Car en effet, comme nous l’explique Nadine Cerf-Bensussan, responsable de l’équipe de recherche du laboratoire d’immunité intestinale à l’INSERM, « il n’existe pas à ce jour un mécanisme biologique établi qui permette d’expliquer l’hypersensibilité au gluten non liée à la maladie coeliaque ». On ne peut donc pas mettre au point un test si on ignore ce que l’on cherche !
A ce jour, le seul moyen pour les patients de soupçonner sérieusement une sensibilité au gluten est d’adopter un régime d’éviction pendant quelques semaines, puis de réintroduire le gluten : si les symptômes disparaissent puis réapparaissent, alors la sensibilité au gluten peut être envisagée.
Pour ajouter à la difficulté, les symptômes de la sensibilité au gluten ne sont que peu spécifiques. Ils sont communs à plusieurs troubles, comme le syndrome du côlon irritable ou l’intolérance au lactose…
De plus le seuil de tolérance du gluten varie souvent d’une personne à une autre. Voilà pourquoi la recherche sur la sensibilité au gluten c’est compliqué.
Difficile donc de cerner précisément l’origine des symptômes et le véritable rôle du gluten dans ces troubles. Souvent l’auto-diagnostic prévaut, surtout que nombre de médecins en France sont encore peu sensibilisés à cette question.
Les pistes de la recherche sur la sensibilité au gluten
Si la sensibilité au gluten reste assez peu comprise, plusieurs hypothèses sont à ce jour débattues.
Depuis 2010, la littérature scientifique sur le sujet s’est épaissie et nombre d’études et d’équipes se sont penchés sur les sensibles au gluten, pour comprendre ce qui se passe au cœur de leur intestin.
Sans grande conclusion pour l’instant : aucune preuve scientifique suffisamment spécifique et valide n’a été trouvée.
Hypothèse 1 : un autre type de réaction immunitaire
Parmi les hypothèses étudiées, celle qui reçoit le plus de crédit de la recherche sur la sensibilité au gluten est celle d’une réaction immunitaire, mais qui ne serait pas du même type que celle présente avec la maladie cœliaque.
Dans le cas de la maladie coeliaque, le gluten active l’immunité adaptative, alors que dans le cas de la sensibilité au gluten, ce serait la réaction immunitaire innée qui intervient.
Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Columbia au États-Unis en 2016 a ainsi mis en lumière des marqueurs potentiels de la sensibilité au gluten : les CD14 solubles et la FABP2, qui pourraient témoigner respectivement de l’activation du système immunitaire inné et de la souffrance de l’épithélium intestinal… vous suivez ?!
Ce travail, relayé dans la presse comme « une preuve que la sensibilité au gluten existe bel et bien », est cependant à considérer avec prudence, comme nous le dit la chercheuse Nadine Cerf-Bensussan : « Ces marqueurs sont très peu spécifiques et peuvent être modifiés dans d’autres pathologies. Ils ne permettent ni d’effectuer un diagnostic, ni de comprendre précisément les mécanismes biologiques de la sensibilité au gluten non cœliaque ».
Hypothèse 2 : un microbiote intestinal perturbé
La deuxième hypothèse est celle d’une perturbation de la flore intestinale, mais elle n’a pas été confirmée par des études solides.
Hypothèse 3 : intestin perméable chez les sensibles
L’hypothèse suivante est celle d’une perméabilité intestinale accrue chez les sensibles au gluten, qui favorise l’inflammation. Le débat est ouvert sur cette question !
Hypothèse 4 : le combo des hypothèses précédentes !
Il est possible enfin que la sensibilité au gluten soit due à une combinaison de ces 3 facteurs, ou à un autre phénomène dont la nature n’a pas encore été explicitée.
Il y a de bonnes indications qu’il existe un spectre de troubles d’assimilation du gluten chez les sensibles, qui dépendent de l’environnement et des prédispositions de chacun. Il n’existerait pas une mais des sensibilités au gluten : certains pourront en consommer en quantité réduite quand d’autres vont devoir le supprimer plus drastiquement. Mais si la maladie coeliaque nécessite l’éviction complète du gluten, rien n’indique pour autant que les sensibles doivent suivre la même démarche… c’est au cas par cas !
Hypothèse 5 : les FODMAPs
Les FODMAPs, ces sucres fermentescibles que l’on retrouve dans le blé, mais aussi dans le lait et certains fruits sont également incriminés. Le blé, le seigle ou l’orge étant très riches en FODMAPs, leur suppression pourrait améliorer la santé des gens ne les digérant pas bien.
Plus que le gluten, ce serait donc d’autres sucres ou protéines du blé qui pourraient être en cause. Mais quoi qu’il en soit, il faut tout de même supprimer le gluten, présent dans ces céréales incriminées !
Nouvelles perspectives pour la recherche sur la sensibilité au gluten
La recherche sur la sensibilité au gluten non cœliaque est très dynamique outre-Atlantique ! Si celle-ci reste aujourd’hui en grande partie un mystère, les études et articles scientifiques se multiplient, donnant espoir que bientôt ce trouble sera mieux compris.
« Il faut garder l’esprit ouvert » nous dit Nadine Cerf-Bensussan, explorer différentes pistes et écouter les patients, afin de pouvoir répondre au mieux aux besoins et questions de la communauté des sensibles au gluten ! Affaire à suivre donc…
Y a-t-il des recherches sur la sensibilité au gluten en France ?
La bonne nouvelle c’est qu’en France plusieurs équipes de chercheurs se penchent sur ce sujet désormais.
C’est le cas du programme GlutHealth de l’INRA étudie depuis 2017 l’impact d’un régime appauvri en gluten sur le bien être et la performance d’athlètes de haut niveau.
Il y a également le programme GlutNsafe financé en partie par le Fonds de Soutien à l’Obtention Végétale (FSOV).
Et enfin il y a le programme GlutN de l’INRA, du CHU de Clermont-Ferrand et de partenaires privés, qui a pour objectif déterminer les causes de la sensibilité au gluten, d’en déterminer la fréquence et de développer un outil de diagnostic.
Cet article a été publié le 24 juillet 2017 et a depuis été mis à jour par l’équipe.
La photo de couverture est signée : ©Uniformed Services University
COMMENTS (16)
Sara
()
Bonjour 🙂 Sara, 37 ans, des troubles gastro-intestinaux depuis toujours et surtout une tendance à l’aménorrée, depuis mon adolescence..
Mes maux de ventre et mes règles se sont un peu rétablis depuis que j’ai réduit le gluten il y a 4 ans, mais il me suffit un mois d’écarts un peu plus fréquents, par exemple en été, avec l’excuse des vacances et des apéros, et le tout revient..j’ai fait les analyses du sang pour déceler la maladie coeliaque mais elles sont négatives, du coup je ne suis pas prise au sérieux, ni de la part des médecins ni de celle de mon entourage.. bref j’ai du mal à m’orienter là-dedans, je ferai un test global sur les intolérances dans une semaine, qui en plus est cher et apparemment pas non plus fiable au 100%…
Personnellement les maux de ventre je peux gérer, mais pour ma régularité menstruelle j’ai un peu peur, surtout d’une possible infertilité ou d’une ménopause précoce.. il y a quelques médecins à connaissance de cela en France? J’ai vu un gastroenterologue récemment mais, comme d’habitude, il avait l’air de ne pas me prendre au sérieux, c’est pénible 🙁
Cécile Gleize
()
Bonjour Sara,
Pas de panique, cela arrive fréquemment 😉
Quand on arrête le gluten, le test pour la maladie coeliaque est forcément négatif !
Voici un article sur tous les tests, que vous devriez lire avant d’en faire d’autres : http://because-gus.com/quels-tests-pour-lintolerance-au-gluten/
Et peut être que si vous avez un souci gynécologique, il peut être intéressant d’aller consulter un gynéco et de lui parler de l’endométriose… le sans gluten soulage pas mal dans ces cas là, c’est donc une piste 😉 On en parlait ici : http://because-gus.com/sans-gluten-et-endometriose/
Quelle que soit la réponse des toubibs on sera là pour vous aider dans votre quotidien si vous vous sentez mieux sans gluten !
L’équipe de Because Gus
Anne Guillot
()
Bonjour Sara,
j’ai eu moi-même des patientes (je pense à une en particulier) qui avaient de nombreux symptômes de la maladie coeliaque et qui ont vu tous leurs symptômes disparaître à l’arrêt du gluten. Elles n’avaient pas été prises au sérieux sous prétexte que comme pour vous, les résultats des tests revenaient négatifs. Or même le Dr Alessio Fasano dit que les tests ne sont pas suffisamment fiables pour faire un diagnostic.
J’ai fait une liste de symptômes pour aider les personnes à s’y retrouver, elle est accessible à travers cet article: https://www.anneguillot.com/gluten/
Bien à vous,
Anne
Cécile Gleize
()
Merci Anne ! On a aussi un article sur le sujet si vous ne l’avez pas déjà lu : http://because-gus.com/symptomes-quand-on-ne-digere-pas-le-gluten/
La sensibilité au gluten est aujourd’hui plus acceptée mais cela prend du temps ! On avait également écrit un article sur ce sujet : Pourquoi déteste-t-on les sensibles : http://because-gus.com/pourquoi-deteste-t-on-les-sensibles-au-gluten/
On aurait aussi pu l’appeler : Pourquoi ne prend-on pas au sérieux les sensibles ! 😉
L’équipe de Because Gus
Anne Guillot
()
Bonjour Cécile, merci ! Oui j’avais lu le 1er article mentionné mais pas le second, qui est très très bien 🙂 . A bientot ! Anne
Ely
()
Eh bien étant sensible au gluten c’est vrai que le tableau est assez complexe. Jeune je ne souffrais d’aucun mal intestinal celà est apparu il y a environ 5 ans mais en amoureuse de la baguette et des pâtes, j’aurai été incapable de faire le lien.
C’est ma grande soeur qui pour « maigrir » est passé au sans gluten et : « Ô miracle », plus de douleurs, plus de ballonements. J’ai donc testé et idem !
Ce qui a été assez incroyable ce sont les médecins (généraliste et gastroentérologue) qui ne me croyaient pas et me regardaient avec suspicion comme si je m’inventais un mal pour être en vogue !
Alors en vérité j’ai beaucoup de mal à m’y tenir, lorsque je mange du pain, des gâteaux je sais déjà que je vais avoir mal au ventre mais je trouve ça vraiment difficile mais surtout avec l’entourage
J’aimerai savoir s’il peut avoir un lien entre gluten et surpoids.
Car une période j’ai arrêté totalement le gluten et je me nourrissaient de frites, de fromage, de cakes,… Bref rien de bien équilibré mais sans gluten j’ai perdu 5kg en deux semaines…
Il y a des ecrits la dessus ?
Cécile Gleize
()
Bonjour,
Dėsolė pour le dėlais de rėponse, on ėtait en vacances 🙂
Ravi d’apprendre que vous avez trouvė une solution en passant au sans gluten. La 2ème bonne nouvelle c’est que cela vous a semble-t-il permis de découvrir une alimentation plus saine. Mais si vous subsitutuez des cakes avec gluten par des cakes sans gluten, il n’y aura pas de miracle 😉
On l’expliquait ici justement : http://because-gus.com/qui-a-dit-que-le-regime-sans-gluten-etait-plus-sain/
Bonne lecture,
L’ėquipe de Because Gus
Bli
()
Je rebondis sur le commentaire de Sara. Mon bébé possède le gêne de la maladie coeliaque mais ne l’a pas déclaré (analyses sanguines + biopsie négatives). Malgré tout, il a connu une sévère phase de stagnation de poids et de taille pendant plus d’un an (à 2 ans il avait la taille et le poids d’un bébé de 9 mois). A l’introduction de la diversification, il a quasiment arrêté de se nourrir. Les médecins qui l’ont suivi à l’hôpital l’ont intubé pour le faire grossir, avec succès (la solution qui lui était administrée étant sans gluten). Ce résultat a suffi aux médecins locaux qui ont estimé que mon fils avait juste un problème de rapport à la nourriture, une forme d’anorexie du nourrisson (contredit par l’avis de la psychiatre, de l’ORL, de la pédopsychiatre, de la gastro de ville, de la diététicienne etc. que nous avons du aller consulter dans le cadre d’un protocole de suivi fastidieux et chronophage).
Tous les symptômes semblaient attester qu’il avait pourtant bien un problème digestif (selles molles, ballonnements, remontées acides…). Moi-même sensible, j’ai émis l’hypothèse que mon fils avait le même problème, sans doute plus sérieux. Et là, nous avons fait face au scepticisme du corps médical, qui nous a clairement pris pour des psychopathes de la mode du sans gluten, qui oseraient sous alimenter leur fils pour une pseudo-maladie complètement fantasque… Je passe sous silence le gastro qui m’a demandé si je n’avais pas un problème de rapport à la nourriture…
L’hyper-sensibilité? Ce n’est pas une maladie grave, ce n’est même pas une maladie, c’est un fantasme diététique à la mode, cela n’existe pas. Votre fils ira mieux tout seul, attendez un peu. 2 mois après, il avait encore perdu du poids…
Heureusement soutenus par notre pédiatre, nous avons décidé d’écouter notre intuition… 3 mois de régime strict plus tard, il a rattrapé sa courbe de taille, et n’est plus en dehors des courbes de poids, même si c’est encore un poids plume…
Et là, que faire? l’hôpital local nous a donc ri au nez. Le grand spécialiste parisien a reconnu du bout des lèvres que notre intuition était la bonne (et en nous applaudissant -littéralement-, avec force ironie et dédain, d’avoir nous-mêmes trouvé la solution).
Mais après? Rien. Pas de conseil, pas d’écoute, pas d’information, pas de protocole de suivi… le néant, et toujours cette impression, quand même, d’être des parents farfelus (pour rester à peu près neutres). L’hôpital public local ne veut plus du dossier, ce cas étant « atypique ».
Il y aurait donc 2 médecines, celle qui reste ouverte aux évolutions et aux nouvelles découvertes, et celle qui estime que ce qu’elle ne connait pas, que ce qui n’est pas prouvée scientifiquement de manière certaine, n’existe pas. Doit-on rappeler que la maladie coeliaque n’a commencé à être diagnostiquée de manière un peu plus systématique qu’il y a à peine 15-20 ans?
Nous ignorons donc aujourd’hui vers qui nous tourner, quel médecin saurait nous guider et nous accompagner. Si la communauté de lecteurs a le nom d’un gastro-pédiatre ouvert à l’hypersensibilité, nous aimerions beaucoup pouvoir le rencontrer.
Cécile Gleize
()
Bonjour,
Mille mercis pour votre tėmoignage et dėsolė pour le dėlais de rėponse (on ėtait en vacances !)
Malheureusement la communautė scientifique / le corps mėdical a des rėactions souvent blessantes et culpabilisantes quand elle ne sait pas ou ne trouve pas elle même la solution. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut s’en dėtourner et on vous fėlicite pour votre dėmarche.
On lance un appel 🙂
Dans quel coin êtes-vous ?
Bises à toute la famille de la part de toute l’ėquipe
L’ėquipe de Because Gus
Cyrille
()
Merci pour l’articles. Victimes depuis plus de 15 ans à des diarrhées et constipation chronique ( plus de 10 fois à la selle par jours). Fibroscopie, Colioscopie, coproculture, prise de sang pourtant parfaite, mes medecins on toujours pris mes symptômes comme idiopatyque….( c’est dans la tête… c’est les nerfs…blabla…).
Des périodes très dure ou parfois la fatigue s’installe dès le réveil, des symptômes multiples : muscle qui vibre, perte de la concentration, envie de dormir, parfois petit coup de déprime, hypersensibilité a tout ( bruit, poussière, chaud, froid, pollen…).
J’ai commencé à faire le lien malgré moi en changeant d’alimentation pour des raisons économique et écologique. Sans le vouloir et sans m’en apercevoir , j’ai considérablement diminué ma consommation de produit industrielle ( préférant le fait maison), et surtout diminuer les pâtes (dont j’étais si friand !!). J’ai augmenté mon alimentation en légume et fruit (pour la plupart bio ) pendant plus d’une semaine.
Résultat pas de gêne et beaucoup moins de symptômes.
Après une grosse envie de pâtes et de pain, les gênent sont revenus progressivement. Ca me paraissait trop flagrant !! J’ai commencé une recherche sur google de type : allergie pâtes. Puis j’ai pris connaissance de la sensibilité au gluten et en farfouillant je suis tombé sur votre site internet!
Cécile Gleize
()
Oooh génial ! Internet est bien fait 🙂
Plus sérieusement, ce n’est pas parce que la communauté scientifique n’a pas encore compris la sensibilité au gluten, qu’elle n’existe pas !
On espère que votre bidon se porte mieux depuis et que nos articles vous aideront au quotidien.
D’ailleurs si vous cherchez comment remplacer les pâtes, voici l’article qu’il vous faut : http://because-gus.com/par-quoi-remplacer-les-pates-de-ble/
Et pour le pain, voici toutes les adresses de boulangeries : http://because-gus.com/le-guide-des-boulangeries-sans-gluten-en-france/
L’équipe de Because Gus
Pingback: Quels tests pour l’intolérance au gluten ? - Because Gus
Pingback: GlutN, le programme de recherche sur la sensibilité au gluten - Because Gus
alexandre
()
je n’avais jamais entendu parlé de sensibilité au gluten, je doutais que le gluten puisse provoquer des problèmes de santé puisque considéré avec le blé comme un aliment sain. Je souffrais depuis quelques années d’un mal qui pour moi n’avait aucune explication et dont je ne comprenais pas l’origine, un brouillard mental qui venait régulièrement, incapacité à réfléchir correctement pendant une certaine période, je perdais tous mes moyens. Brouillard accompagné d’une peur excessive là aussi incompréhensible. En effectuant un régime réduisant ma consommation de glucide et par hasard de gluten j’ai constaté une absence des symptômes et en reprenant des céréales, ces symptômes revenaient…. conclusion le gluten peut provoquer chez certaines personnes dont je fais parti des désordres mentaux. Je ne suis aucune mode, je n’étais au courant de rien, je n’ai fais que constater un lien de cause à effet.
Cécile Gleize
()
Bonjour Alexandre,
Merci pour votre témoignage très intéressant !
Le blé et le gluten sont des aliments sains on vous rassure. Malheureusement 8% de la population française ne le digère pas. Ceux qui le digèrent n’ont donc pas intérêt à l’arrêter.
Cela dit, vous n’êtes pas le seul à nous faire part de symptômes comme le cerveau dans le brouillard, de l’angoisse ainsi que de la fatigue. Nous les avions d’ailleurs listés dans notre article sur les symptômes que vous pouvez lire ici : https://because-gus.com/symptomes-quand-on-ne-digere-pas-le-gluten/
D’ailleurs l’effet de mode est surestimé et ne représente que 6% des sans gluten ! Donc rassurerez-vous on ne vous jugera pas, même si vous aviez envie de suivre une tendance !
Ce qui aurait été bien, aurait été de faire le test pour la maladie coeliaque avant l’arrêt du gluten pour savoir s’il ne s’agissait pas d’une maladie coeliaque : https://because-gus.com/pourquoi-diagnostiquer-la-maladie-coeliaque/
Tenez-nous au courant et si vous avez besoin de conseils, de recettes ou avez des questions n’hésitez pas à nous faire signe.
L’équipe de Because Gus
Pingback: Syndrome de l’intestin irritable : des bruits du tonnerre ! - Because Gus